Le musée de fritram

samedi 13 septembre 2008
par  Thierry, webmaster
popularité : 7%

Fritram est né officiellement le 15.10.1999, bien qu’il répondait encore au doux nom de "mypage.bluewin.ch/tp/ctf". Depuis cette version kitch toute en couleurs et surtout toute "tapée à la main" jusqu’à la version moderne gérée par une base de données, que de chemin parcouru en moins de 10 ans !

1999 - 2002 : "mypage", le premier site internet du CTF

Premier site interet du CTF

Profitant d’un hébergement compris dans l’abonnement de l’accès internet du webmaster encore débutant, le site internet du CTF était encore entièrement écrit en HTML. Chaque mise à jour nécessitait de fastidieuses opérations : création d’un document à l’aide d’un éditeur HTML, transfert sur le serveur, complément de la page d’indexe et des listes, correction de la date de dernière mise à jour, report sur la page d’accueil...

Pourtant cela n’a pas empêché de très fréquentes mises à jour : 170 pages et plus de 500 photos ! Il faut dire que cela remonte à des temps forts, pas si lointains : 10 ans du CTF, fusion des TF + GFM en TPF, arrivée à Guin de la 10 avec la 155, abandon des Saurer,... Et vous vous souvenez des petites girouettes faisant office de menu ?
Et bien cet ancien site "historique" est toujours vivant !

Mettez vos lunettes de soleil et c’est par là !

Soyez indulgents avec le "vieux", il est un peu capricieux et a un peu perdu de ses capacités. Toutes les news avaient été transmises à son jeune successeur, mais il a conservé jalousement pas mal d’articles, notamment les anciennes "photos du mois" sont restés coincées dans sa mémoire...

2002 : un nom, une base de donnée

2ème génération du site du CTF

La cadence et le travail manuel fastidieux des mises à jour du site original devenaient ingérables pour le webmaster, seul habilité à le faire. Une automatisation de la partie "informatique" du travail devenait nécessaire, afin de ne laisser au travail manuel que la partie rédactionnelle.

Pour cela, il faut des outils de programmation et de base de données.
Les hébergeurs ne fournissaient pas encore de telles prestations à un prix abordable, mais des organisations bénévoles proposaient de telles infrastructures (www.apinc.org).

Les noms de domaine génériques en .org et .net devenaient aussi abordables. La bulle Internet gonflait... gonflait...

Ainsi est né www.fritram.org  ! (ou fritram-v2)

Un nom : il aurait pu s’appeler www.ctf-tcf.ch, ou www.tcf-ctf.ch, ou www.clubdutramwaydefribourg.ch ou encore www.tramclubfribourg.ch, ou... OK, arrêtons, ça devenait trop compliqué, il fallait un nom simple, évocateur dans toutes les langues.

Une base de donnée : les logiciels CMS, tels que spip, faisaient leur apparition. Pas encore très mature (v.1.7.2), il fallait encore pas mal bidouiller pour obtenir des fonctionnalités "étendues" telles qu’insérer un commentaire sous une image ! Mais le pas était franchi, le site du CTF devenait une base de données !

2004 : on a refait les murs !

Fritram v3

Les hébergeurs commençaient enfin à offrir des prestations étendues pour le grand public, alors que leurs "concurrents" gratuits pêchaient par leurs pannes fréquentes, avec des machines de seconde main et une réactivité limitée du support.

Profitant du transfert chez l’hébergeur infomaniak, on passe entre les mains de la 3ème génération de fritram. Au niveau technique, rien de bien nouveau (SPIP 1.7.2 avait tellement été bidouillé pour fritram, qu’une migration sur 1.8 était trop compliquée), c’est surtout la charte graphique qui a été revue.

2006 : une maison de poupée ?

Un musée virtuel qui n’ouvrira pas ses portes

Vous vous être sûrement dit "pourquoi il a parlé de fritram V5, alors qu’on a pas vu la 4 ?". Et oui, un fritram V4 a existé... et même sous deux formes !

La V4 se voulait d’abord résolument "ambiance" : on se trouvait dans une sorte d’arrière-plan de jeu en 2D à l’ancienne, un musée virtuel avec des locaux (faisant office de rubriques) et des panneaux (les articles...). Un accueil avec une coupe du musée style maison de poupée servait de point de départ. Il y avait même un trolley TPF qui passait devant le musée. C’était vraiment non conformiste pour un site Internet, et probablement déroutant. De plus, cela demandait un très gros travail de graphisme. Des ennuis de santé ont définitivement enterré ce projet fou (et d’autres avec).

Un fritram V4 inédit !

En 2007, retour du projet sur la table, avec de moins grandes ambitions : simplement remettre la charte graphique au goût du jour, et surtout franchir enfin le pas de la migration du logiciel SPIP en version 1.9.2. Le travail, relativement simple, était assez avancé, mais des incertitudes quant à l’avenir du CTF ont d’abord gelé les travaux, puis la réorganisation du CTF décidée au printemps 2008 nécessitait une refonte et de nouvelles fonctionnalités.

La génération 4 de fritram n’aura pas vécu.

2008 : rénovation en profondeur !

Fritram V5

Cette fois, plus moyen de faire autrement : une version de logiciel — datant de 6 ans... — menaçant de ne plus être supportée par l’hébergeur, un look tristounet datant de 4 ans, et surtout une refonte des activités du CTF avec la création de l’Amicale ont motivé le projet V5. Il faut tirer un trait, créer une rupture technique avec le passé.

On passe enfin sur SPIP v. 1.9.2d (et comme d’habitude, durant l’annonce de la sortie imminente d’une nouvelle version de SPIP), toujours chez le même hébergeur, avec une refonte totale de l’interface.


Navigation

Articles de la rubrique

  • Le musée de fritram